En tant qu’éleveurs, vous êtes tenus d’appliquer le plan de biosécurité que vous avez défini et qui contient a minima les 12 points décrits à l’annexe 1 de l’arrêté ministériel du 29 septembre 2021 et notamment :  

• Le plan de circulation incluant la délimitation de la zone publique et du site d’exploitation et des aires de stationnement et de lavage et les sens de circulation ;
• Le plan de nettoyage-désinfection et de vide sanitaire ;
• Le plan de protection vis-à-vis de la faune sauvage ;
• Le plan de formation du propriétaire ou détenteur et du personnel aux bonnes pratiques d’hygiène (attestations de suivi) ;
• La traçabilité des bandes par unité de production (déclarations de mise en place, enregistrements de l’origine et de la destination) ;
• La traçabilité des autocontrôles (nature et fréquence) sur la mise en œuvre du plan de biosécurité et les évaluations périodiques de l’application de la biosécurité par un organisme tiers.

Votre vétérinaire sanitaire et les techniciens du comité régional avicole des Hauts-de-France (CRAVI) peuvent vous apporter conseils et aides pour réaliser et mettre en place ce plan.

Si cet hiver la filière avicole a échappé à IAHP, l’arrivée du printemps, et la baisse du niveau de risque, ne doit pas s’accompagner d’un relâchement de la biosécurité. D’une part, la crainte d’une persistance de la maladie dans la faune sauvage résidente existe.

Je vous appelle à continuer à appliquer, avec rigueur, les mesures de prévention dans vos élevages. Seule la pratique permanente de ces mesures et les réflexes qu’elle induit sont à même de vous permettre de lutter contre la diffusion de la maladie notamment si le contexte épidémiologique se dégradait à nouveau.